Océan
Co-organisée par la France et le Costa Rica, la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC3) s’est tenue à Nice du 9 au 13 juin dernier. Réunissant 175 États et près de 130 000 visiteurs, ce grand rdv portait l’ambition de mobiliser l’ensemble des acteurs de l’océan autour d’un but commun : utiliser et conserver durablement l'océan.

Les enjeux en 5 chiffres

Pourquoi réunir la Communauté internationale autour de l’Océan ? Est-il en danger au point de devoir convoquer l’ensemble des états et des grandes sphères d’influence ? Pour mesurer le rôle central de l’océan dans nos vies et les menaces qui pèsent sur lui, voici 5 chiffres à retenir : 

dauphins
  • 9 millions de tonnes : c’est la quantité de plastiques qui termine sa course chaque année dans l’océan. Sous l’effet du rayonnement UV et des conditions en mer (vent, sel, température...), ces matériaux se décomposent en microplastiques qui sont ingérés par les organismes marins (poissons, crustacés…) et peuvent potentiellement arriver dans notre alimentation.

  • 30% : c’est la proportion de CO2 d’origine anthropique absorbé par l’océan. Pour certains scientifiques, il serait le plus grand puits de carbone de la planète. Mais avec l’acidification des océans, ce processus pourrait devenir moins efficace et pourrait accélérer le réchauffement global. 

  • 4,5 millions de personnes travaillent, en Europe, dans un secteur associé à l’Économie Bleue (transport maritime, pêche, production d'énergie, ports, chantiers navals, aquaculture…). Ainsi, prendre soin de l’océan et de ses ressources, c’est préserver environ 40% du PIB de l’Union Européenne.

  • 42% des espèces de cétacés connues dans le monde peuvent être observées dans les eaux européennes, soit 36 espèces de baleines, de dauphins et de marsouins. Malheureusement, au sein de l’UE, les zones protégées couvrent seulement 11,1 % du domaine marin.

  • 100 000 : c’est le nombre de bateaux composant la flotte mondiale dédiée au fret maritime. Naviguant aux énergies fossiles, ces bateaux émettent des quantités importantes de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, délétères pour le climat et la santé humaine. 

Que fait la plus normande des Transatlantique ? 

Labellisée « Année de la Mer » par le Ministère de la Transition Écologique, la Transat Café l’Or mobilise également ses partenaires pour bénéficier des conseils des meilleurs experts pour faire de la course un évènement engagé, préservant l’environnement et inspirant pour l’ensemble de ses publics.  

Poisson

L’IFREMER : En 2025, le célèbre institut rejoint l’aventure Transat Café l’Or pour mettre en valeur les projets scientifiques en mer, animer des ateliers pédagogiques destinés aux scolaires mais également pour intervenir à nos côtés lors de tables rondes et conférences. 

École normale Supérieure de la Marine : Située aux portes du village-départ, à côté du bassin de l’Eure où sont amarrés les fameux ULTIM, l’ENSM du Havre accueillera cette année de nombreux temps forts avec les skippers, mais également une Matinale Décarbonation, ouverte au public, et permettant de découvrir les grandes transformations dans l’univers du transport maritime.

Centre National d’Études Spatiales : Parce que s’émerveiller contribue à mieux protéger, le CNES nous permettra de partager, avec le public, des images exceptionnelles de l’océan vue depuis l’espace, dont certaines images filmées par les spationautes français en mission.

L’ADEME : Partenaire de la course dès 2011, l’Agence de la transition écologique renoue avec la Transat Café l’Or en 2025 pour apporter conseil et expertise afin de réduire l’empreinte carbone de l’évènement et notamment pour décarboner les mobilités, responsables de 70% des émissions de gaz à effet de serre de l’édition 2023. 

De nombreux partenaires associatifs seront également présents au Havre, et à Fort-de-France, autour d’ateliers ludiques et pédagogiques, afin de permettre à chacun de re-découvrir la faune marine, de reconnaitre les cétacés, de comprendre l’impacts des différentes pollutions, ou encore d’acquérir les comportements éco-responsables, à terre comme en mer.  

Le programme détaillé du village-départ et du village-arrivée sera dévoilé à la rentrée. 

D’ici là, pensez à prendre soin de l’océan !

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