Départ des Class40 lors de l'édition 2023

4 CLASSES, 4 PARCOURS, 4 DUOS VAINQUEURS

Le 26 octobre prochain, les Ultim, les Ocean Fifty, les IMOCA, et les Class40 prendront, à tour de rôle toutes les 15 minutes, le départ de la TRANSAT CAFÉ L’OR Le Havre Normandie. Quatre départs décalés pour faire durer la fête. Les concurrents s’élanceront ensuite sur la Route du café, à travers différents parcours, permettant aux quatre duos vainqueurs d’arriver groupés en Martinique et de bénéficier de la même ferveur populaire.

Nous avons décidé de garder l’idée des quatre départs pour avoir une ligne de bateaux moins grande et donc plus visible pour le public depuis la côte. Cela nous assure aussi une meilleure sécurité pour les skippers. On écarte les flottes d’environ un quart d’heure pour mettre à l’honneur chacune des classes lors de la retransmission en images. On aura ainsi toujours de l’action sur l’eau. Cela donne aussi un sens à notre volonté d’avoir 4 parcours et 4 duos vainqueurs à l’arrivée. Avec de la réussite, en 24h, on pourrait très bien avoir 3 vainqueurs (Ultim, Ocean Fifty et IMOCA).
FRANCIS LE GOFF

A chaque édition de la TRANSAT CAFÉ L’OR, c’est la même émotion. L’excitation grimpe à quelques minutes du départ, tant pour les skippers que pour les spectateurs. Le 26 octobre, au Havre, le public aura quadruple dose ! 

En début d’après-midi, chaque classe s’élancera à tour de rôle, toutes les 15 minutes, pour suivre un parcours côtier. Ces départs en décalé offriront une meilleure visibilité sur l’eau pour les visiteurs le long de la côte, comme à l’écran pour les téléspectateurs. Pendant plus d’une heure, tous auront un spectacle permanent sur l’eau. Faire partir séparément les multicoques et les monocoques est aussi un gage de sécurité pour les skippers. 

Une fois les départs donnés, les marins s’élanceront sur l’Atlantique, suivant le sillage des marchands de café. Ils devront osciller entre les dépressions hivernales imprévisibles de l’Atlantique Nord et la douceur des alizés. 

Même si les parcours ont été raccourcis, la TRANSAT CAFÉ L’OR reste la transatlantique la plus longue et la plus exigeante. Les écarts entre les bateaux d’une même classe s’annoncent faibles, les choix stratégiques devront être audacieux, ce qui promet  une bagarre de tous les instants. Avec des parcours bien distincts pour chaque classe, ce n’est pas une mais bien quatre courses avec quatre duos vainqueurs qui se profilent.

Les Ultim : 6200 milles nautiques (entre 10 et 14 jours)

Les Ultim débuteront par un premier segment, assez long, les menant jusqu’au waypoint "Ascension" dans l’hémisphère Sud, qu’ils devront laisser sur tribord. Puis, ils remonteront le long des côtes brésiliennes pour rejoindre la Martinique. Attention aux deux passages dans le Pot-au-noir qui seront déterminants. 

Les Ocean Fifty : 4600 milles nautiques (entre 10 et 14 jours)

Les Ocean Fifty vont descendre jusqu’au Cap vert, laisser l’île de Sal sur tribord, avant d’aller chercher les alizés, direction les Antilles. Le passage dans l’archipel promet d’être croustillant car il faudra jongler avec les couloirs et les dévents.

Les IMOCA : 4350 milles nautiques (entre 10 et 14 jours)

Les IMOCA seront immédiatement plongés dans la bataille avec une descente rapide et serrée jusqu’aux Canaries. Après avoir laissé l’archipel sur tribord, les choix stratégiques seront scrutés entre option nord pour se rapprocher des dépressions ou option sud vers les alizés.

Les Class40 : 3750 milles nautiques (entre 12 et 16 jours)

Les Class40 vont bénéficier d’un décalage plus à l’ouest que les autres classes ce qui va permettre un jeu plus ouvert, à condition de trouver le bon passage dans l’anticyclone des Açores, après avoir laissé l’archipel sur tribord.

 

Les premiers duos vainqueurs sont attendus autour du 5 novembre.

La ligne d’arrivée à Fort-de-France en Martinique fermera le 20 novembre.

 

Chaque parcours est intrinsèquement différent de celui d’une autre classe. On ne suivra pas une seule transat mais quatre courses. Le fait que ces nouveaux tracés soient plus courts que sur certaines éditions va aussi offrir une densité de bateaux plus importante et donc un combat mano à mano plus fort. Les skippers n’auront pas forcément le temps de se distancer sur un bon coup. Enfin, l’arrivée en Martinique réservera aussi son lot de surprises. Les marins arriveront éprouvés et fatigués et ils devront conjuguer avec le relief important du sud de la Martinique, à proximité du Rocher du Diamant, qui entraîne des zones sans vent.
YANN CHATEAU
Directeur de course adjoint