Les IMOCA : les monocoques les plus rapides autour du monde
Depuis la première édition du Vendée Globe en 1989, les voiliers IMOCA (International Monohull Open Class Association) sont devenus les monocoques de course au large les plus innovants et performants au monde. La Classe IMOCA a été officiellement fondée en 1991 par des figures majeures de la voile comme Christophe Auguin, Isabelle Autissier, Alain Gautier et Jean-Luc Van Den Heede, et elle est reconnue depuis 1998 par World Sailing, la Fédération Internationale de Voile.
Des machines de vitesse taillées pour l'extrême
Conçus pour allier légèreté, robustesse et performance, les IMOCA d’aujourd’hui volent littéralement sur les océans grâce à leurs foils. Les modèles les plus récents dépassent les 40 nœuds, soit plus du double de la vitesse atteinte par les premiers bateaux de la classe. En 2023, Boris Herrmann et son équipage sur Malizia - Seaexplorer ont établi un nouveau record mondial toutes catégories pour un monocoque : 641,13 milles nautiques parcourus en 24 heures, à une moyenne de 26,71 nœuds, en Atlantique Nord.
Un circuit international au plus haut niveau
En 2018, La Classe inaugure les IMOCA Globe Series, un championnat incluant les épreuves les plus prestigieuses en solitaire, en double et en équipage dont les deux célèbres tours du monde, le Vendée Globe (solitaire) et The Ocean Race (équipage mixte) et l’historique Transat Café L'Or. Avec quatre à six courses par an, et 18 courses sur quatre ans, les IMOCA Globe Series récompensent la performance des skippers. Parmi les grands animateurs du circuit, saluons notamment les résultats de Charlie Dalin qui décroche le titre de Champion IMOCA deux saisons consécutives, en 2021 et 2022.
Une Classe engagée
Les marins de l'IMOCA ont une position privilégiée d'où ils peuvent observer, en première ligne, l'état de constante évolution de l’Océan. En 2021, l’IMOCA est la première Classe de course au large à voter des règles techniques en faveur de la transition. Elle est également engagée aux côtés de la COI-UNESCO (Commission Océanographique Intergouvernementale de l’UNESCO) depuis 2015 et aident ainsi la communauté scientifique à récolter des données océaniques dans des zones isolées du globe.