LEUR COURSE EN CHIFFRE
Heure d’arrivée (locale) : 02 h 40 min 08 sec
Heure d’arrivée (heure de Paris) : 07 h 40 min 08 sec
Temps de course : 10 jours, 17 heures, 30 minutes et 09 secondes
Écart avec le 1er : 4 h 26 min 11 sec
Distance parcourue : 6 591,36 milles
Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 20,97 nœuds
Vitesse moyenne (réel) : 25,60 nœuds
LEUR COURSE EN BREF
Thomas Coville a 57 ans, des transatlantiques en pagaille mais ça ne l’empêche pas d’avoir toujours la même envie et la même détermination. Pour cette édition, il a embarqué Benjamin Schwartz (39 ans), skipper particulièrement expérimenté mais bizuth en ULTIM sur la TRANSAT CAFÉ L’OR. À bord d’un bateau éprouvé (il a été mis à l’eau en 2019), le duo a su en tirer le meilleur au point de rivaliser longtemps avec SVR-Lazartigue. Brièvement leaders au cap Finisterre, Thomas et Benjamin sont revenus au contact au Pot-au-noir avant de sécuriser la deuxième place devant Actual Ultim 3. Thomas Coville retrouve ainsi le podium de la TRANSAT CAFÉ L’OR qu’il n’avait plus occupé depuis sa victoire en 2017 avec Jean-Luc Nélias.
LEUR RÉACTION À CHAUD
Thomas Coville :
« J’ai apprécié la manière dont on s’est battus depuis le début. On s’est éclatés, on est allés chercher les meilleurs, on a eu une trajectoire agressive. Nous sommes une équipe qui progresse, qui est dangereuse. Pour y parvenir, on avait besoin d’un changement, et c’est pour ça que j’ai demandé à Benjamin de nous rejoindre. Je suis très fier d’être allé chercher quelqu’un d’aussi brillant que lui, c’est ça, ma fierté.
On s’est battus pour aller chercher Tom et Franck, ils nous ont craints dans le Pot-au-noir. Bravo à eux : ils ont fait la course parfaite, c’est un privilège de se bagarrer avec de tels skippers. Je pense à Anthony (Marchand) et Julien (Villion), avec qui on a été en contact, et à Armel (Le Cléac’h) et Sébastien (Josse), qui ont eu la classe de repartir et de reprendre la course. »
Benjamin Schwartz :
« On est fatigués mais heureux. La joie du résultat fait qu’on oublie tout : c’est la satisfaction qui prime. Avec SVR-Lazartigue, ça a fait l’élastique tout du long. On a attaqué à l’intérieur des Canaries et on a manqué un peu de réussite pour traverser le dévent. C’est dommage, parce que ça nous aurait permis de passer à la caisse. Au Cap-Vert, on a tenté de suivre l’ouverture à l’est pour attaquer le Pot-au-noir en même temps que les leaders. Ça s’est joué à un nuage près, parce qu’on était à la même latitude avant qu’ils ne déroulent. On s’est battus jusqu’au bout pour donner tout le potentiel de vitesse, et on finit à seulement quatre heures de SVR-Lazartigue. C’était une course magnifique ! »