Une journée pas comme les autres
C’est à l’intérieur et au chaud que les skippers se sont ensuite retrouvés, dans les locaux de l’École nationale supérieure maritime, pour assister au traditionnel briefing sécurité. Il suffisait de les observer arriver un à un pour comprendre la virulence du phénomène météo. Certains, comme Anthony Marchand (Actual Ultim 4) et Thomas Coville (Sodebo Ultim 3) sont venus revêtus de leur veste de quart. Les lunettes de Xavier Macaire (Team Snef - Teamwork) étaient embuées alors que Louis Duc (Fives Group – Lantana Environnement) est arrivé avec un parapluie qui a explosé sous l’effet des rafales.
Des rafales à plus de 55 nœuds au cœur de la nuit
La vigilance s’est donc poursuivie tout au long de la matinée pour l’ensemble des équipes techniques. Les bateaux avaient été préparés la veille en sécurisant les voiles, en limitant le fardage et même en enlevant des aussières (qui servent à l’amarrage). Certains membres se sont relayés à bord, notamment chez les ULTIM. D’après la direction de course, aucun souci technique n’avait été signalé pendant la nuit. Pourtant, les rafales ont été conséquentes : des équipes ont relevé des rafales à plus de 55 nœuds (101 km/h) au cœur de la nuit !