L’institut proposera des animations comme "Mon Lopin de Mer", des conférences et des temps d’échange pour sensibiliser le public aux grands enjeux liés à la mer : biodiversité, pollution, climat ou encore innovations pour préserver les écosystèmes marins. Le programme complet est à retrouver sur le site officiel de la course.
L’Ifremer jouera également un rôle central en mer : certains skippers réaliseront des prélèvements tout au long de la traversée : le skipper Romain Attanasio, engagé avec Forninet, embarquera par exemple un thermosalinographe Gaillard, un instrument qui mesure en continu la température et la salinité des eaux de surface. Des prélèvements seront également dans le cadre du projet Phenomer, en collaboration avec deux équipes (MerConcept et Paprec Arkea) contribuant à la collecte de données sur les micro-algues.
À travers cette collaboration, la transat devient plus qu’un défi sportif : elle devient un espace de dialogue entre marins, chercheurs et citoyens, autour de la responsabilité collective face à l’état de nos océans.
En parallèle de la course, une série d’articles scientifiques sera publiée par les organisateurs de la Transat Café L’Or Le Havre Normandie pour accompagner chaque grande étape. Le départ en baie de Seine sera l’occasion de mettre en avant LandSeaLot, un projet qui étudie les interactions entre activités humaines et biodiversité littorale. Au large du Cotentin puis en Bretagne, l’accent sera mis respectivement sur les hydroliennes du Cap de la Hague afin de mieux comprendre leurs effets sur l’environnement marin et sur l’évolution des populations de poissons, un indicateur clé de la santé des écosystèmes. Plus au large, les projets Biodiverde et Deep Sea Spy permettront d’explorer la biodiversité des grands fonds, encore largement méconnue. Enfin, à l’arrivée en Martinique, deux initiatives seront mises en lumière : Fish & Click, une plateforme participative qui invite les usagers de la mer à signaler en ligne les déchets issus de la pêche, et Phenomer, qui s’appuie sur la science citoyenne pour observer et comprendre les épisodes d’« eaux colorées » liés à la prolifération de micro-algues.
Ce partenariat permet à l’Ifremer de faire connaître ses recherches au grand public tout en sensibilisant à la fois à la richesse et à la vulnérabilité des écosystèmes marins.