SNSM Faites un don, 2e en Class40

Corentin Douguet et Axel Tréhin, 2e de la TRANSAT CAFÉ L’OR en Class40

Class40
Best of arrivées  •  Édition 2025  |  17 novembre 2025 - 21h42
Corentin Douguet et Axel Tréhin signent une course remarquable, marquée par une première manche parfaitement maîtrisée jusqu’à La Corogne où ils s’imposent avec 21 minutes d’avance sur leurs poursuivants. Après un choix de route nord, le duo franchit la ligne d'arrivée 28 minutes derrière Guillaume Pirouelle et Cédric Chateau après 19j 2h 42mn 7sec de course depuis Le Havre.

Après l'escale espagnole, le duo choisit une trajectoire plus au large. Cette option, pensée pour exploiter une fenêtre météo favorable, les place rapidement en tête. Leur option nord s’avère d’abord payante : ils creusent l’écart jusqu’à atteindre plus de 370 milles d’avance à mi-parcours sur Seafrigo-Sogestran.

Cependant, la situation météorologique évolue. Freinés par une zone de hautes pressions, Corentin Douguet et Axel Tréhin perdent du terrain malgré une route directe. A quelque jours de l’arrivée Guillaume Pirouelle et Cédric Chateau reprennent l’avantage et vont s’y accrocher jusque sur la ligne d’arrivée. Le tandem SNSM Faites un don ! finit deuxième après un finish haletant.
 

Corentin Douguet et Axel Tréhin, SNSM Faites un don ! ont franchi la ligne à 16h26'42 locales (21h26'42 à Paris). 

Temps de l’étape Le Havre – La Corogne :  2j 18h 15mn 25sec

Temps de l’étape La Corogne – Fort-de-France : 16j 8h 26mn 42sec

Temps de course cumulé : 19j 2h 42mn 7sec*

Écart avec le 1er  : 0j 0h 7mn 21sec

Distance parcourue sur la 2e étape : 4 184.89 milles à la vitesse de 10,66 nœuds

* avant jury

17/11/2025 Première réaction au ponton de Corentin Douguet & Axel Trehin après leur arrivée

Corentin Douget : 

"Ce ne sont pas les 21 dernières minutes qui étaient compliquées à vivre, c'est les 7 dernières, c'est les 7 manquantes. Quand ça se joue comme ça, à aussi peu sur une transat aussi longue, c'est qu'on n'a pas été assez bons.  C'est le jeu, c'est le sport. Ils ont été meilleurs que nous. A l'îlet Cabrit, quand on a pris un casier et qu'Axel a dû plonger pour aller enlever un casier qui était pris dans la quille, on s'est dit que ces minutes-là allaient nous coûter cher. On voyait bien l'écart, on savait que ça allait se jouer à pas grand-chose, on le savait depuis longtemps."

 

Axel Tréhin :

"Je pense qu'on peut être fiers de ce qu'on a fait. De la même manière que Corentin, j'étais assez surpris quand j'ai vu qu'on était peu nombreux à partir dans l'Ouest, sur une route qui me paraissait être la bonne. On savait que ça allait être dur. Au final c'est sûr que la porte ne s'est pas ouverte autant qu'on aurait aimé. On était loin d'avoir un boulevard, surtout face à des gens comme Cédric et Guillaume qui font marcher leur bateau terriblement bien, qui font très peu d'erreurs et qui ont rendu une copie hyper propre sur la route sud. Clairement, à l'échelle de la course, on peut dire que les deux routes se valaient. Dans les faits, c'est différent parce qu'on n'a pas la médaille de la bonne couleur, c'est toujours un peu frustrant."

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© Jean-Louis Carli / Alea