LEUR COURSE EN CHIFFRES
Heure d’arrivée (locale) : 05 h 15 min 18 sec
Heure d’arrivée (à Paris) : 10 h 15 min 18 sec
Temps de course : 11 jours, 19 h, 45 min 18sec
Distance parcourue : 5 467.42 milles
Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 15,10 noeuds
Vitesse moyenne (réelle) : 19,27 noeuds
LEUR COURSE EN BREF
Il la tient enfin. Pour la première fois depuis la mise à l’eau en 2022 et pour la première fois depuis 5 ans, Jérémie Beyou remporte une transatlantique. Le skipper de Charal, si souvent placé lors des précédentes courses, peut enfin exulter. Sa victoire doit beaucoup à l’abnégation de l’équipe qui a patiemment travaillé pour développer Charal2. L’hiver dernier, l’IMOCA a d’ailleurs été doté de nouveaux safrans. En parallèle, il a convaincu son ami Morgan Lagravière, skipper hors pair, de le retrouver. Le duo a fait des étincelles d’entrée, en menant notamment du golfe de Gascogne jusqu’à l’approche de Madère. Mais c’est surtout leur bataille tactique au niveau des Canaries qui aura été décisive : ils ont été les premiers à toucher les alizés avant de s’évertuer à creuser l’écart. Jérémie peut enfin exulter pendant que Morgan entre dans l’histoire en devenant le premier skipper en monocoque à remporter trois fois consécutivement la TRANSAT CAFÉ L’OR Le Havre Normandie.
LEURS RÉCATIONS À CHAUD
Jérémie Beyou : « On a tout donné pour arriver à ce résultat et à cet écart. Jusqu’à la dernière nuit, on voulait avancer vite et ça a été un grand kiff du début jusqu’à la fin. Avant le départ, nous savions qu’on avait un potentiel à exploiter mais on ne se focalisait pas sur les statistiques, la 2e victoire à aller chercher pour moi et la 3e pour Morgan. Nous sommes restés concentrés, sereins et on a fait une course complète. C’est vrai que ça faisait quelque temps que je tournais autour. Mais je savais que ça allait revenir. Il fallait que les planètes s’alignent, le bon bateau, le bon coéquipier et c’est arrivé là. Je savais que c’était en moi, en l’équipe et on n’a jamais renoncé. Cette victoire est vraiment belle. »
Morgan Lagravière : « Chaque victoire est une aventure différente. Le parcours a toujours ses spécificités et le binôme aussi. C’était le début d’une nouvelle histoire avec Jérémie et c’est chouette de vivre ensemble. Je suis heureux d’avoir participé à cette course et cette belle dynamique au sein de l’équipe Charal. Lors du regroupement aux Canaries, c’était un peu dur mentalement. Mais on savait qu’on avait les armes pour être performants dans les alizés ensuite et on s’est rassuré comme ça. Nous savions qu’on pouvait au moins rivaliser, voire faire mieux que les autres. Et on ne s’est pas trompés. »
* avant jury